GIEC : Un organisme politique
Le GIEC n’est pas un organisme scientifique. Il ne l'est ni dans sa composition, ni dans sa compétence, ni dans son fonctionnement.
C’est un organisme politique au service d’une idéologie écologiste masquée par une façade pseudo-scientifique.
Il est hallucinant que le GIEC soit régulièrement cité comme organisme scientifique de référence sur la question climatique...
Sa composition :
Un organisme scientifique se compose de professionnels choisis par leur pairs sur base de critères objectifs de leur cursus professionnel, incluant diplômes et publications, avec souvent nécessité d'un parrainage par un nombre déterminé de scientifiques déjà titulaires.
Les membres du GIEC sont désignés par les gouvernements sans critère objectif et sans consultation des membres de l'association ni d'aucune instance scientifique.
Les rédacteurs et signataires du rapport final d’une quarantaine de pages, le résumé à l’intention des décideurs, ne sont pas des scientifiques mais des fonctionnaires subalternes représentant les 156 états membres, dépourvus de la moindre compétence scientifique.
Sa compétence :
La compétence d'un organisme scientifique est garantie par les modalités de recrutement de nouveaux membres. Il n'y a aucun membre de l'association qui ne soit un scientifique spécialiste reconnu du domaine concerné. Les scientifiques membres du GIEC ne présentent aucune garantie de compétence : des chapitres entiers de ses rapports ont été critiqués par des scientifiques en relevant l'absence de toute compétence du rédacteur dans le domaine concerné, bien qu'ils aient été choisis par leur gouvenemernt.
Les scientifiques sont minoritaires dans le GIEC, ils sont 600 parmi les 2.500 membres du GIEC.
Son fonctionnement :
Le travail du GIEC consiste à rédiger un rapport préliminaire, qui est une méta-analyse d'une sélection de travaux sur le climat. Cette sélection est orientée par leur mission qui est de corroborer l'origine anthropique du réchauffement climatique et son influence délétère pour l'humanité. Cette mission très sélective est un biais fondamental dans la sélection des articles retenus. Leur sélection inclut souvent leurs propres travaux et ils se citent largement les uns les autres. Il y a là évidemment un conflit d'intérêt majeur. Cette organisme politique, une émanation de l’ONU, s’est dès l’origine entouré de collaborateurs qui ont accumulé les articles corroborant la thèse anthropo-réchauffiste, conformément à leur mandat, en écartant la quasi-totalité des travaux en sens contraire.
Les membres influents du GIEC ont en outre ostracisé leurs adversaires au point de faire couper leurs subventions, de les écarter des réunions, de s’opposer à leurs publications et même de les faire licencier de leurs institutions...
Lorsqu'un organisme scientifique organise un congrès, la sélection des articles est déléguée à des groupes d'experts de l'association reconnus pour leur compétence particulière dans le domaine du sujet présenté. En aucun cas un membre du groupe chargé de la sélection des présentations proposées ne peut exprimer un avis sur un travail dont il est auteur ou co-auteur.
La contradiction est au coeur du fonctionnement d'un organisme scientifique, c'est l'essence même de son fonctionnement comme c'est le cas pour toute démarche scientifique en général.
Dans une revue scientifique, tout projet de publication est passé au crible par un comité de lecture indépendant. L’auteur est contraint de satisfaire ses critiques et observations dans ses réponses. Il en sera de même pour les questions posées par les lecteurs après publication.
Le GIEC ne suit aucune de ses procédures.
Des rapports biaisés :
Exemple d'une sélection orientée : dans une méta-analyse d’articles publiés en 2.020 portant sur l’incidence des phénomènes météorologiques majeurs, 52 des 53 articles inclus ne mettaient en évidence aucune augmentation. Le GIEC a sélectionné l'unique rapport conforme à ses vues qui affirmait une augmentation, ignorant superbement les 52 autres.
L’Inter Academy Council des USA, un groupe d’experts mandaté pour auditer les méthodes du GIEC, y a relevé 7 défauts de procédure ; et c’était encore pire dans les parties du rapport consacrées aux prédictions, où le GIEC viole 72 principes sur les 89 applicables.
Le GIEC n’a tenu aucun compte des recommandations de cet audit.
Des fraudes ont aussi été mises en évidence, suite à une fuite d’échanges de mails connue sous le nom de « climategate ».
Les rapports du GIEC sont biaisés à au moins quatre niveaux :
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Le premier biais se trouve dès le libellé de sa mission :
« Évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique nécessaires pour comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine. » La mission confiée au GIEC contient donc sa réponse. Elle peut se reformuler ainsi : Il y a un changement climatique ; il est dû aux activités humaines ; il induit des risques : il vous appartient d’étayer cette thèse.
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Le second biais est dès lors implicite. Il se situe dans la sélection des articles retenus. Il n’y a pratiquement que les articles allant dans le sens anthropo-réchauffiste qui seront retenus par les réviseurs.
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Le troisième biais existe avant même la sélection des articles par le GIEC. Les recherches sont en effet essentiellement dirigées dans le sens de la thèse orthodoxe car ce sont celles-là qui permettent de recevoir les fonds nécessaires ; et si les résultats ne sont pas conformes aux attentes, les articles rencontreront des difficultés de publication car le GIEC exerce une pression de censure sur les journaux spécialisés.
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Le quatrième biais est dans la transcription du rapport préliminaire du GIEC dans le résumé à l’intention des décideurs, lequel est rédigé par des politiques et un nombre restreint de scientifiques affidés à la cause. Ce résumé va altérer le texte initial dans le sens requis, au point que de nombreux scientifiques inclus dans la rédaction du rapport préliminaire démissionnerons, certains avec fracas, la plupart avec discrétion pour ne pas mettre en péril leur carrière et le financement de leur département.
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Il y aura encore un cinquième biais dans la communication des médias, qui rapporteront les prévisions les plus outrancières du rapport du GIEC, car ce sont celles-là évidemment qui attirent l’attention du public.
Le GIEC ne suit aucune de ces procédures.