top of page

Mécanismes régulateurs

Selon le GIEC l'effet de serre intrinsèque du CO2 (majoration de température de 0,78 ° pour un doublement du taux atmosphérique actuel) entrainerait une augmentation secondaire de la température suite à la majoration de l'effet de serre de la vapeur d'eau, qui est la principale molécule à effet de serre de l'atmosphère.

C'est en effet possible, bien que ce ne soit pas établi actuellement.

Sauf que le GIEC ne parle pas des puissants mécanismes régulateurs qui tendent à limiter toute variation de température de la planète.

Les 6 principaux modérateurs de la température de la planète :

La majoration du taux de vapeur d'eau atmosphérique :

Secondaire au réchauffement, elle tend à augmenter les nuages et donc l’albédo, qui est le taux de réflexion du rayonnement solaire par les nuages et par le sol. Or, si l’albédo actuellement stable à 29 % augmentait de seulement 1 %, le refroidissement serait de 2 degrés.

 

L'évaporation de surface :

L'élévation de la température planétaire entraîne une majoration de l'évaporation des surfaces océaniques et terrestres. Ce mécanisme est considéré par plusieurs scientifiques comme le principal modérateur des variations de température du globe.

Le rayonnement de Planck :

Tous les corps naturels rayonnent à la puissance quatre de leur température, c'est l'émission du corps noir. Lorsque la température de surface du globe augmente de 1 % le taux du rayonnement direct renvoyé vers le cosmos augmente instantanément de 4 % ce qui entraîne son refroidissement.

 

​La conduction de Fourier :

La différence de température entre le sol et le point le plus froid de la haute atmosphère, qui est de - 65 degrés Celsius à 12 km d'altitude, génère un flux de chaleur par conduction qui augmente avec le différentiel de température et donc avec la température de surface.

 

La convexion de Hadley :

Il existe 3 boucles de convection dans chaque hémisphère. La plus puissante est la cellule équatoriale de Hadley, à la source des Alizés, qui soufflent d'est vers l'ouest en conséquence de la pseudo-force de Coriolis. L’air chaud à l’équateur monte à 12 km et une fois refroidi en altitude il se dirige vers les tropiques où il redescend chargé d'humidité, et cette eau se condense alors en pluies.

Les océans :

Les transferts de chaleur entre la masse océanique située au dessus de la thermocline (à un kilomètres de profondeur), mille fois plus importante que la masse de la totalité de l'atmosphère, sont un puissant modérateur des variations de la température du globe.

l

bottom of page